Léa Mercier et Margaux Bruand, gagnantesdu Hackaton organisé par CDS Groupe avec GoeGreen

Léa Mercier et Margaux Bruand, gagnantes du Hackaton organisé par CDS Groupe avec GoeGreen

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Léa, Margaux, pouvez-vous vous présenter ?

Margaux Bruand, j’ai 27 ans et suis étudiante en MBA 2 à l’ESCAET. Je viens de passer 6 mois chez FCM dans le cadre d’un stage de fin d’études au sein du service implémentation. Ce n’est pas ma première participation au Hackaton, puisque j’avais déjà participé l’année dernière en travaillant sur une proposition hôtelière à destination du voyageur d’affaires de demain.

Je suis Léa Mercier, j’ai 21 ans et comme Margaux je suis étudiante à l’ESCAET et effectue mon stage en tant qu’Account Manager. En revanche pour moi, ce Hackaton était une grande première pour moi !

 

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le Hackaton organisé par CDS Groupe et pourquoi avoir choisi de participer ?

Chaque année l’ESCAET propose à ses étudiants de participer à ce rendez-vous incontournable, depuis maintenant 3 ans. Cette année nous sommes les deux seules à avoir accepté le challenge et on est ravie de s’être retrouvée dans la même équipe. Cette expérience est une chance unique de mettre en application ce que l’on apprend pendant notre cursus à l’ESCAET et ce que l’on a apprend pendant le stage. Travailler pendant 24h00 avec une équipe que l’on ne connaît pas forcément est très enrichissant, même si c’est assez stressant. Cela nous a en effet permis de travailler avec des étudiants d’autres écoles comme l’EFHT, l'IEFT ou le Pôle Universitaire Leonard de Vinci, qui forme de futurs développeurs et donc de travailler avec des étudiants qui ont des compétences différentes des nôtres.

Le challenge que représente ce Hackaton nous a naturellement séduit et en étant toutes les deux très sensibles à l’aspect RSE, la thématique n’a fait que renforcer l’idée que nous devions participer.

A quelles de vos qualités avez-vous fait appel dans le cadre de ce Hackaton ?

Ce hackaton a été un excellent exercice de patience et de pédagogie– certains des membres de l’équipe ne connaissaient pas le Business Travel. Nous avons donc dû leur présenter le secteur, leur expliquer les enjeux et les problématiques inhérentes, tout cela afin qu’ils puissent développer un outil qui soit en adéquation avec les enjeux auxquels les acteurs font face.

Nous avons aussi dû faire preuve de créativité afin de trouver une idée qui corresponde au thème et qui soit à la fois innovante et réalisable. Enfin, travailler en équipe, et qui plus est quand on ne se connait pas, demande de faire preuve d’une bonne capacité à communiquer. Dans ce contexte, la communication a été un point clé pour nous permettre de tous avancer dans la même direction.

Enfin, il nous a également fallu une bonne dose de courage pour assurer l’exercice de présentation oral, puisque nous avons dû présenter le projet devant un jury d’experts du secteur.

 

Vous et votre équipe avez travaillé sur GoeGreen. De quoi s’agit-il ? 

Il s’agit d’une amélioration de Goelett au niveau de la RSE avec un calcul de l’empreinte carbone globale. Notre produit permet d’avoir une vision globale de la dépense carbone, aussi bien d’un point de vue du voyageur que celui de l’entreprise. In fine, cela permet au collaborateur d’avoir une vue très précise de son impact carbone et à l’entreprise de développer un programme de compensation basé sur les économies réalisées par le collaborateur.

Grâce à une système d’affichage de la dépense carbone, les entreprises sont incitées à quantifier l’ empreinte carbone de chaque collaborateur sur une année. Si le collaborateur fait des économies, par rapport au budget établit, il peut faire don de ses économies à des associations.

 

Vous êtes actuellement en stage chez FCM, qu’est-ce que votre expérience vous a apporté dans le cadre du projet GoeGreen que vous avez développé ?

Nos stages respectifs nous ont apporté une vision très terrain en nous donnant, par exemple, une vision sur la data, et notamment la data manquante en matière de CO2, sur les comportements collaborateurs, les paramétrages des politiques voyages… En bref, le stage nous a permis de faire le lien entre tous ces aspects pour finalement développer une offre innovante qui lie tous ces aspects.  

 

Comment voyez-vous évoluer les choses ?

On parle de plus en plus de la donnée et c’est un élément qui va devenir indispensable dans le voyage d’affaires et c’est encore plus vrai pour l’aspect RSE.

En effet la data en matière de RSE va permettre de mettre en place des stratégies RSE pertinentes, basée sur du concret et de mesurer les évolutions à venir. Aujourd’hui, même s’il y a de plus en plus de données, elles ne sont pas totalement exploitables puisqu’elles gravitent principalement autour du train et de l’aérien.  Il est donc clé de pouvoir étendre la data sur l’hébergement ou la location de voiture afin de fournir une image très précise et réaliste de l’emprunte carbone de chaque collaborateur.

 

Si on vous propose de participer l’année prochaine, quelle est votre réponse ? 

C’est sans hésitation un grand OUI !